Né en 1999 à Kinshasa (RDC). Vit à Kinshasa.

Emmanuel Ngule Mputu s’est fait remarquer en réalisant, l’année de ses 19 ans, un saisissant autoportrait intitulé « Futur obscur ». Beau paradoxe quand on sait que sa voie semble tracée depuis longtemps, si longtemps qu’il ne sait pas dater lui-même sa résolution de devenir artiste.

Dernier né d’une fratrie de 11 enfants et orphelin de père, le jeune dessinateur surdoué n’a pas les moyens de suivre des études artistiques. Il commence à gagner sa vie à l’âge de 17 ans en réalisant des portraits à la demande. La même année il s’essaye à la peinture, mais sans bonheur. Il reprend sa mine de graphite, ses crayons de couleur et son fusain.

Depuis 2021, ses créations portent essentiellement sur la société congolaise. Elles forment une panoplie des sentiments et des mœurs de la jeunesse kinoise : quête d’identité, aspirations, addictions, religion, etc.  Il aborde également son histoire personnelle et réalise des portraits de personnalités. Sur le plan technique, il ajoute avec l’œuvre Freeman le stylo à bille à son éventail.

Quelle direction prendra sa carrière ? L’univers de l’hyperréalisme est vaste et son talent lui autorise une multitude de possibilités. Une chose est sûre : Ngule Freeman a l’ambition d’écrire un chapitre africain de l’hyperréalisme et, ce faisant, de hisser son nom sur la liste des maîtres du genre.

La galerie Angalia présente sa première exposition personnelle – Hyperrealism by Ngule Freeman – en janvier-février 2024 à Paris.